Stenie, la jeune footballeuse qui a été chassée des stades de football du Cameroun à cause de sa (réelle ou supposée) orientation sexuelle, est à la recherche d’un moyen de quitter le pays.
Stenie n’a pas d’équipe, mais elle s’entraîne toujours. (Photo de Thomson Reuters Foundation)
Par Steeves Winner
Stenie avait été accompagnée par une généreuse donatrice dont le soutien financier lui avait permis de louer une chambre et de créer une activité génératrice de revenus. Mais elle n’arrive plus à présent à payer son loyer.
Tout se passait bien jusqu’à ce qu’elle rencontre de nouvelles difficultés financières par manque de clientèle dans son commerce de chaussures. Son chiffre d’affaires déclina au point qu’elle ne puisse plus faire face aux frais de location, ni même aux dépenses courantes.
À ce jour, Stenie n’a plus qu’une seule ambition ; celle de quitter le Cameroun pour un État non homophobe où elle pourrait renouer avec sa passion qu’est le football.
Stenie explique, « J’ai fait ce que j’ai pu avec l’aide et le petit soutien que j’ai eus. Le commerce est une activité difficile à certaines périodes, et qui peut basculer à tout moment. Il est gênant pour moi de toujours compter sur les donateurs. Voilà pourquoi j’aimerais plutôt que vous m’aidiez à retrouver les stades de football car c’est tout ce que je peux faire et que je sais faire ».
Stenie a donc besoin d’une main tendue qui lui permette d’intégrer une équipe de foot féminine dans un autre pays, que ce soit en Afrique, en Europe ou en Amérique, car il lui impossible de renouer avec ce sport au Cameroun.
Elle a besoin d’un soutien afin d’intégrer une équipe de football qui lui permettrait de réaliser son rêve.
Aidons la jeune Stenie !
#LetSteniePlay
Steeves Winner, l’auteur de cet article, est un activiste pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme. Le contacter à steeves.w@yahoo.com.
Article édité par Bruno Agar, membre du African Human Rights Media Network, docteur de l’université Paris-Saclay Evry-Val-d’Essonne au Centre Universitaire de Mayotte. Bruno s’intéresse aux problématiques médiatiques contemporaines, en particulier dans le contexte africain.
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