Non catégorisé

Au Cameroun: « Se taire c’est mourir »

 

Alice Nkom: "Se taire c'est mourir"

Alice Nkom: « Se taire c’est mourir »

« Nous défendons ce qui la loi, la société, et l’église mettent au ban de la société à cause de leur différence, à cause de leur orientation sexuelle différente »  — Me Alice Nkom, présidente d’ADEFHO, dans la nouvelle campagne PARLER!.

PARLER! est une campagne mondiale pour aider à donner une voix à tous, partout. Il a été développé par CIVICUS: Alliance mondiale pour la participation citoyenne, dans le cadre de l’Initiative de l’espace civique.

Un aspect de la campagne était mis en oeuvre au Cameroun par l’organisation de la société civile PEP Sans Frontière (PSF) à Douala.

Un court métrage produit pour la campagne présente des Camerounais qui discutent des diverses violations des droits humains, y compris Me Alice Nkom, présidente d’ADEFHO (l’Association pour la défense des droits des homosexuels). Comme les autres orateurs, elle dit, « Se taire c’est mourir. Parle c’est vivre. Je parle » . Ensuite, elle ajoute:

« Nous défendons ce que la loi, la société, et l’église mettent au ban de la société à cause de leur différence, à cause de leur orientation sexuelle différente » .

PSF a décrit sa campagne ainsi:

Logo de l'association Pairs Educateurs et Promoteurs sans Frontière (PSF)

Logo de l’association Pairs Educateurs et Promoteurs sans Frontière (PSF)

La campagne aboutira à trois jours d’action du 22 au 24 septembre:
• Le jour 1, « le monde tombe silencieux » – les citoyens ordinaires et les célébrités fermeront une session des médias sociaux pendant 24 heures, les principales organisations de nouvelles rendront leurs pages d’accueil vierges et les gens vont protester par le silence.

w• Le jour 2, «le monde parle» – en ligne via le site Web de la campagne qui agrégera les voix des personnes du monde entier et hors ligne par le biais d’événements dans tous les pays.

• Le jour 3, «le monde s’unit» – les événements physiques se poursuivront avec du contenu partagé en temps réel, et un groupe d’artistes guérit, enregistre et publie une chanson mettant en en vedette les voix de personnes de partout dans le monde.

· Distributions des tracts
· Réalisation d’un court métrage d’1mn 50s
· Diffusion massive dans les différents réseaux sociaux et groupes
· Collecte des informations sur des questions liées aux différentes libertés fondamentales en direction de la population générale.

Aussi à Douala, l’association REDHAC (Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale) a proposé une campagne similaire:

ENSEMBLE DEFENDONS L’ESPACE CIVIQUE

Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du REDHAC (Photo de Hurinews)

Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du REDHAC (Photo de Hurinews)

Le REDHAC va organiser une conférence débat sur le thème : « ENSEMBLE DEFENDONS L’ESPACE CIVIQUE ». Elle sera suivie d’une marche pacifique.

La Conférence débat
La Conférence débat vise à promouvoir le dialogue inclusif entre les membres de la société civile, les Défenseurs des Droits Humains, les activistes, les autorités Camerounaises et autres acteurs non étatiques pour une meilleure collaboration dans la consolidation des libertés fondamentales. Il sera question de débattre et d’analyser l’état des lieux de la situation des droits humains et des libertés fondamentales au Cameroun : défis et perspectives d’action, avec un accent sur le cas des leaders et Défenseurs des Droits Humains et activistes arrêtés et détenus arbitrairement pendant les manifestations pacifiques lors de la crise « anglophone » dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest.
La marche pacifique
La marche pacifique qui suivra a pour but d’exprimer notre soutien aux leaders, défenseurs des droits humains, activistes arrêtés dans le cadre de la crise « anglophone » et aux membres de leur famille, toute en demandant aux autorités camerounaise de les libérés sans conditions.
L’activité connaitra la participation des leadeurs des Organisations de la société civile, les défenseurs des droits humains les activistes, les syndicalistes, les journalistes, les avocats, les leadeurs politiques, les autorités administratives, traditionnelles et religieuses.

3 réflexions sur “Au Cameroun: « Se taire c’est mourir »

  1. Pingback: Cameroun : Tentative d’assassinat pour ‘sauver l’honneur’ de la famille | 76 Crimes en français

  2. Pingback: Cameroun : Quand un gay décide d’affronter ses démons | 76 Crimes en français

  3. Pingback: LGBTI au Cameroun : Des soldats attaquent. Bilan : 3 blessés, 1 mort | 76 Crimes en français

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.