Un cambriolage dans la nuit du 1 au 2 novembre était la 5ème fois en un an dans lequel le siège du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) a été saccagé et son matériel détruit ou volé.
Ce cambriolage agressif et destructeur — en dépit de la forte sécurité au siège — a ciblé cette association qui association qui lutte pour les droits humains, y compris les droits des personnes LGBTI, au Cameroun, Tchad, Gabon, Congo-Brazzaville, République Démocratique du Congo, République Centrafricaine, Sao Tomé et Principe, et en Guinée Equatoriale.
Le REDHAC a publié cette déclaration au sujet du cambriolage:
Encore un cambriolage au siège du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC)
Dans la nuit du 1er au 2 Novembre 2015, sous une pluie battante, des individus non identifiés ont cambriolé les locaux du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC).
Les faits
Après plusieurs coups de vol, les travaux de sécurisation effectués dans les locaux du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), ne permettaient plus aux brigands avérés et voleurs déguisés, de pénétrer aisément par les portes et fenêtres des bureaux du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC).
Cette fois-ci, ils ont escaladé la toiture, coupé une tôle et arraché un contre plaqué du plafond. A l’intérieur, ils ont cassé toutes les portes, et fouillé des armoires de tous les bureaux.
Ils ont emportés avec eux :
- 1 vidéo de surveillance ;
- 1 téléviseur écran plat ;
- 2 DVD et d’importants dossiers dans le bureau de la Directrice Exécutive.
Une plainte a été déposé au Commissariat Central n°1 de Douala-Cameroun, et une enquête est ouverte.
La simulation d’un cambriolage ordinaire saute aux yeux étant donné que les micro-ordinateurs (Desk-top), écrans plats et les unités centrales n’ont pas été emporté ; par contre, les dossiers renversés et les armoires longuement fouillées démontrent à souhait que les cambrioleurs n’effectuaient pas une visite ordinaire.
Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC):
Dénonce cette récurrence de cambriolage au nez des autorités du maintien de l’ordre et de la sécurité.
Le REDHAC :
Demande aux partenaires et aux organisations des droits de l’homme de prendre toute les actions urgentes :
- Afin d’assurer la sécurité du staff et des locaux du REDHAC ;
- Demander aux autorités camerounaises de bien mener leur enquête afin que les responsables de ces multiples cambriolages répondent de leur acte.
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Puis-je avoir les adresses de ce réseau?
On peut contacter REDHAC ici:
http://redhac.org/interne.php?page=page_contact.php
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