Afrique subsaharienne

Cameroun : cambriolage et vandalisme au siège d’Alternatives-Cameroun

L’association LGBTI Alternatives-Cameroun a subi un double cambriolage dans l’enceinte des bureaux de sa direction administrative et financière durant le weekend du 19 au 21 février dernier, à Douala.

Des cambrioleurs sont entrés par effraction dans les bureaux d’Alternatives-Cameroun au cours du week-end et dont dérobé du matériel de bureautique en vandalisant les lieux lors de leur passage. (Photos d’Alternatives-Cameroun)

Par Courtney Stans

Des malfrats ont volé l’ordinateur portable de la DAF (Directrice des Affaires financières), ainsi que celui de la chargée de communication de l’organisation. Cette dernière s’est également faite subtiliser une tablette. En outre, on relève la disparition d’un disque dur externe ainsi que l’évaporation d’une coquette somme de 200.000 francs CFA (soit 305 euros environ). Près de 11 smartphones ont été dérobés également lors du cambriolage et à ce jour, un appareil photo est toujours introuvable.

Outre le vol de matériel, les cambrioleurs n’ont intentionnellement pas été très soignés dans l’élaboration de leur forfaiture, car le lundi 22 février, le comptable de l’association a découvert son bureau vandalisé, avec les dossiers et les documents administratifs de l’organisation délibérément renversés.

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Toujours très choqués, les responsables d’Alternatives-Cameroun pensent que ce cambriolage ne doit rien au hasard ou à la circonstance.

Les répercussions de ce vol sont d’ores et déjà considérables. Toutes les données comptables, administratives et financières sont perdues, tandis que les différents projets dans lesquels était engagée l’organisation sont retardés ou compromis.

En définitive, c’est la pérennité même de la structure qui est ébranlée à court et à moyen termes. Selon un employé : « nous avons perdu notre sentiment de quiétude et de sérénité qui nous habitaient, lorsque nous venions auparavant au travail, avant cet incident désastreux».                                 

Alors qu’Alternatives-Cameroun avait déjà été la cible d’un pyromane en 2013, de nouvelles mesures de sécurité devraient être prises prochainement, car les barres de fers aux fenêtres des bureaux ne suffisent plus.

Les membres d’Alternatives Cameroun posent devant le centre ACCESS de Douala qui avait été la cible d’un pyromane homophobe en 2013. Cette chaîne humaine est une allégorie de la solidarité qui unit la communauté LGBTI camerounaise face au danger qu’elle affronte au quotidien. (Photo de Plateforme ELSA)

L’auteure de cet article, Courtney Stans, est une journaliste camerounaise qui écrit sous un pseudonyme. Contactez-la à info@76crimes.com.

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