Le palais de justice de Dschang au Cameroun propose des examens anaux pour les 5 hommes incarcérés depuis le 20 avril pour motif de suspicion d’homosexualité.

Une botte piétinant un drapeau arc-en-ciel — une image utilisée par des partisans des defenseurs emprisonnés au Cameroun.
François Waffo Lele, président – fondateur de l’association Avenir Jeune de l’Ouest (AJO), écrit aujourd’hui au sujet de ses cinq collègues incarcérés:
« Nous voici rendu au huitième jour d’incarcération de nos pairs. Il ressort du palais de justice de Dschang, que les incarcérés seront soumis à un examen anal cet après-midi même. Nous en appelons donc à l’urgence de tous les partenaires et alliés afin que ces examens forcés n’aient pas lieu. Je vous remercie ».
Un Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a noté que ces examens « entrepris de force, ont en eux-mêmes un caractère intrusif et y portent atteinte aux droits corporels de la personne en vertu des droits humains ».
L’association Human Rights Watch le qualifie: « une peine digne du Moyen Âge, avec une atteinte flagrante à [la] vie privée et à [l’]intégrité corporelle » .
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