L’Organisation Mondiale de la Santé a mis en avant récemment, au cours d’un festival, l’activisme hors du commun de Aimé Kiki, une militante transgenre camerounaise qui défend sans relâche les droits des personnes trans séropositives, dans son pays, en plein contexte épidémique lié à la COVID-19.
Ainsi, le documentaire retraçant sa vie est devenu la révélation du festival du film @WHO #HealthForAll.
Pour 76crimes, un responsable de l’organisation camerounaise Affirmative Action a accepté de nous en dire plus à son sujet :
« Aimé Kiki est une femme transgenre qui vit au Cameroun à Yaoundé. Militante engagée, elle œuvre pour le respect des droits des membres de sa communauté qui font généralement face au rejet social et à la discrimination. Aujourd’hui, l’histoire de Kiki devient la grande révélation du festival du film #SantéPourTous, organisé sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé. Pour nous camerounais, c’est une grande fierté ».
En effet, la pandémie liée à la COVID-19 a créé de nombreux obstacles, en entravant l’accès aux services de soins de santé communautaire dont les personnes transgenres séropositives ont pourtant grand besoin. Dans ce contexte, malgré les difficultés, les restrictions de déplacement et la stigmatisation, Kiki s’est distinguée par sa bravoure, son courage, mais aussi par son exemplarité, à travers un dévouement sans borne, envers les personnes issues de son groupe social.
Aussi, au sujet de Kiki, l’Organisation Mondiale de la Santé ajoute :
« Pour Aimé Kiki, venir en aide aux autres sous les menaces et dans la crainte de violences fait partie d’un quotidien fait de haine et de rejet. Toutefois, il faut reconnaître que Kiki ne s’est jamais laissée décourager et c’est avec âpreté qu’elle lutte pour pouvoir promouvoir le respect dû à la dignité humaine, au sein de son quartier, auprès de celles qui lui ressemblent ».
Vous pouvez encore venir découvrir le documentaire qui lui est consacrée en utilisant le hashtag #Film4Health , afin de lui signifier de votre soutien.