Afrique subsaharienne/International

Cameroun : la plateforme UNITY se munit d’un logo

Par Steeves Winner

L’instance nationale au Cameroun qui rassemble l’ensemble des 32 organisations communautaires LGBTQI+ du pays s’appelle « la Plateforme UNITY ». Son objectif principal est de favoriser une société camerounaise plus démocratique et inclusive. Elle se donne pour mission de contribuer à la valorisation, à la promotion et à la protection des droits des personnes LGBT+ et de leurs défenseurs, ainsi qu’au renforcement des capacités des organisations communautaires. Son objectif est de créer un espace national de concertation et de partage d’expériences sur les stratégies de protection des droits humains liés à l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Elle regroupe des ONG, telles que CAMFAIDS, ALTERNATIVES CAMEROUN, AFFIRMATIVE ACTION, COLIBRI, pour ne citer que celles-là. Elle est dotée d’un organe exécutif qui est l’Observatoire national des droits des personnes LGBTQI+.

L’objet de la dernière réunion qui s’est tenue du 29 Septembre 2019 au 02 Octobre, à Yaoundé, a porté sur des travaux de gouvernance et de pilotage de la plateforme (charte, statuts, règlement intérieur) ainsi que sur le choix d’un logo. Cette réunion a favorisé un travail en synergie, sous la supervision de Maître TOGUE.

Aux termes de la réunion, a été mis en place une équipe de travail en charge du plaidoyer. En outre, le logo de la plateforme UNITY a été définitivement adopté par les organisations membres.

La prochaine réunion portera sur la collecte des données relatives aux violences en lien avec la visibilité de l’identité de genre, ainsi que sur la faisabilité de la production d’un rapport annuel à ce sujet.

Logo de la Plateforme UNITY

Steeves Winner, l’auteur de cet article, est un activiste pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme. Contactez-le à steeves.w@yahoo.com.

Moïse Manoel, le rédacteur de cet article, vit entre Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane française et Paramaribo au Suriname où il effectue ses recherches. Il est en doctorat de sociologie de l’Université des Antilles. Son champ d’études et de recherches sont les homophobies et les néocolonialités dans l’aire du Plateau des Guyanes en Amérique du Sud.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.