À Maurice, quatre jeunes homosexuels contestent l’article 250 du code criminel qui sanctionne la sodomie.

La localisation de Maurice (Maritius) dans l’océan Indien
Quatre jeunes homosexuels mauriciens ont fait une demande en Cour suprême le 6 septembre dernier pour qu’ils puissent questionner la constitutionnalité de l’article 250 du code criminel, qui sanctionne la sodomie.

Logo de l’ONG Young Queer Alliance
C’est ce qui ressort d’un communiqué émis ce mardi soir 17 septembre par Young Queer Alliance. Celle-ci se présente comme une ONG regroupant des jeunes qui militent pour le respect des droits humains des personnes LGBT à Maurice.
Selon Young Queer Alliance, ces quatre jeunes ont initié cette action en justice car «l’article 250 du code pénal viole leurs droits fondamentaux et leur liberté». Ils affirment qu’une telle loi «n’a pas sa place dans un pays démocratique moderne».
Toute personne reconnue coupable sous l’article 250 du code pénal à Maurice, notamment de sodomie, est passible d’une peine d’emprisonnement ne dépassant pas cinq ans.
Toujours selon le communiqué de Young Queer Alliance, l’affaire a été appelée le lundi 16 septembre, devant le Chef juge, Eddy Balancy. Les quatre plaignants ont été ordonnés d’informer l’Etat mauricien, l’Attorney General et le Directeur des Poursuites Publiques de leur démarche. Ces derniers devront maintenant faire connaître leurs points de vue sur la demande de ces quatre jeunes le 30 septembre prochain en Cour suprême.

Une parade de la fierté gaie à Maurice en 2015. (Photo de Indian Ocean Times)
Sources: InfoLGBT.com et 76crimes.com.