Afrique subsaharienne

Pénitence au Cameroun : 4 mois pour l’activité lesbienne

Rédaction en français par Denis LeBlanc
(also published in English)

Michel Togue (Photo du Council of Global Equality)

Michel Togue (Photo du Council of Global Equality)

Deux lesbiennes emprisonnées au Cameroun peuvent s’attendre à être libéré des cellules de prison, maintenant qu’elles ont été reconnues coupables d’avoir violé les lois anti-homosexuelles du pays, dit l’avocat Michel Togue.

Un tribunal de Yaoundé les a condamné à quatre mois de prison, avec une amende de 100 000 francs CFA (211 $ É-U) chacun, et les frais juridiques de 30 000 francs CFA (63 $ É-U) .

En raison du temps qu’ils ont déjà passé en prison, ils seront libérés dès qu’ils paient les amendes et les frais de justice, Togue dit.

La loi camerounaise prévoit des peines de prison allant jusqu’à cinq ans pour les activités sexuelles de même sexe. Il est supposé s’appliquer uniquement aux cas de rapports de même sexe «pris en flagrant délit» mais la loi est souvent interprétée comme justifiant l’emprisonnement pour les personnes qui sont simplement soupçonnées d’être homosexuelles.

Togue est un des trois avocats au Cameroun qui accepte les clients LGBT. Il travaille avec l’organisation CAMFAIDS (la Fondation camerounaise pour le sida), une association de lutte contre le SIDA et œuvrant pour la promotion des droits de la personne qui fournit un soutien aux LGBT accusés et détenus.

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