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Cameroun: Un grand pot de vin pour libérer 2 lesbiennes

Dans la ville de Garoua au Nord-Cameroun, deux lesbiennes en plein ébat sexuel ont été arrêtées par la police de Garoua et ont été contraintes à débourser la somme de 300.000 francs CFA (environ 525 euros) pour regagner leur liberté.

La localisation de la ville de Bafoussam au Cameroun. (Carte de Wikipedia)

La localisation de la ville de Garoua au nord du Cameroun. (Carte de Wikipedia)

Par Steeves Winner

Nous sommes au mois de septembre 2018 lorsque deux lesbiennes respectivement âgées de 25 ans et 29 ans sont surprises en flagrant délit d’homosexualité dans un boulevard abandonné de la ville.

Kaika (pseudonyme), la plus jeune, est sans profession et ne fréquente plus l’école alors que Akan (pseudonyme), la plus âgée, fait dans les affaires commerciales à Garoua.

Les deux conjointes, qui se fréquentent depuis un moment, vivent séparément dans les quartiers différents. Elles se sont rencontrées ce jour dans la zone des hots spots.

Après une grande partie récréative et d’animation, les deux se sont retirées dans un boulevard abandonné et sont passées à l’acte sexuel.
Une patrouille de policier, passant par-là, sont alertés par les gémissements et ont découvert les deux filles en plein ébat sexuel.

Elles sont conduites au poste de police et enfermées avec pour but leur transfert au parquet puis à la prison de Garoua pour motif d’homosexualité.

Ne sachant pas quoi faire, les deux lesbiennes ont choisi de négocier avec les policiers afin d’éviter un procès et la prison.  C’est à cet effet qu’elles se verront obligées de payer la somme commune de 300.000 francs CFA à travers les appels téléphoniques adressées auprès de leur réseau d’amis.

Après deux jours, la somme sera réunie et les deux lesbiennes gagneront leur domiciles tout en étant identifiées et sommées de se tenir dorénavant à carreau.

L’auteur de cet article ajoute:

La responsabilité civile et sexuelle devrait faire partie de nos comportements sociaux afin de ne pas tomber sous le coup de la loi.

Avoir un comportement sexuel et social exemplaire est une marque de respect pour les personnes LGBTI à travers lequel ils mériteront le respect que la société leur refuse actuellement, au lieu du statut de proie pour les prédateurs sociaux.

Steeves Winner, l’auteur de cet article, est un activiste pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme. Le contacter à steeves.w@yahoo.

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