Alternatives Cameroun a sensibilisé les organisations de lutte contre le VIH, ainsi que celles travaillant avec les publics vulnérables, aux mécanismes étatsuniens du President’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR). Une session de formation a récemment été organisée à cet effet auprès d’une vingtaine d’activistes LGBTI+ du Cameroun.

Par Courntey Stans
Le PEPFAR est le plus important programme de santé publique bilatéral au monde. Bien que peu connu par les organisations de lutte contre le VIH/Sida au Cameroun, il demeure un outil fondamental, afin de faire reculer la pandémie et il est financé par le gouvernement des Etats-Unis à travers sa célèbre agence internationale de développement et de coopération, l’United States Agency for International Development (USAID).
Cet atelier a été organisé par l’ASAP concomitamment avec le responsable de plaidoyer d’Alternatives Cameroun, à destination des associations de la société civile, dans le but justement de pouvoir améliorer les connaissances des organisations communautaires de base (OCB) sur le PEPFAR et ses procédures de financement. Il faut dire que dans les pays francophones, la barrière de la langue a longtemps servi de frein, alors que les besoins de financement sont criants.

Un conseiller d’ASAP ajoute : « Lorsqu’une organisation est retenue, elle doit s’engager à respecter un cahier des charges. Bien évidemment, si des renforcements de capacités sont requises pour permettre à l’association de mener à bien les projets, des formations en ligne seront prodiguées ou bien des coachings et autres services d’accompagnement ».
Pour les participants à la session d’information, il s’agit d’une opportunité supplémentaire d’obtenir des financements pour faire avancer la santé publique.