Afrique subsaharienne

Cameroun: À la recherche des origines d’un militant LGBT

«Dans ma tête, j’étais convaincu que je n’étais pas fou ou possédé. C’étaient [ma famille] qui ne voulait pas comprendre la situation ».

Ainsi déclare D. en décrivant la journée difficile qu’il a vécu quand sa famille a découvert son homosexualité. (Le vrai nom de D. est caché afin de protéger sa famille des abus homophobes.)

D., le fondateur et ancien président de l’association militante CAMFAIDS (Cameroonian Foundation for AIDS), se souvient encore des tensions qu’il y a eu dans sa famille à ce moment-là, notamment un projet de le faire soigner par un guérisseur traditionnel.

Né à Yaoundé, au Cameroun, en 1982, D, a fondé CAMFAIDS en 2009 et est contraint de demander l’asile en France en 2012 après avoir reçu des menaces de mort par des personnes qui s’opposaient à son travail de promotion des droits des personnes LGBTI au Cameroun.

Les questions et réponses suivantes racontent l’histoire des 32 premières années de sa vie, y compris son « coming out », la création de CAMFAIDS, la mort d’Éric Ohena Lembembe — son collègue militant assassiné en 2013 — et la décision de demander l’asile en France, où il a obtenu le statut de réfugié.

Peux-tu nous décrire ton enfance ?

Vers l’âge de 7 ans, en cours élémentaire, je me comportais comme une fille, disaient mes parents. J’avais pour compagnie des filles et je ne jouais qu’aux jeux de filles. Alors, très vite, mon père a commencé à être assez rude avec moi. Il m’obligeait à regarder et à jouer au football, à jouer aux bandits et policiers, à être « comme un garçon ». Cela étant en famille, j’entretenais de très bonnes relations avec mes frères : nous formions une famille unie et chrétienne.

Enfant, j’étais très attaché à ma mère, ce qui fait que je suis devenu catholique comme elle. J’accompagnais ma mère, une fervente pratiquante, chaque jour à la messe d’Etoudi [quartier ou se trouve le palais présidentiel] ainsi que les dimanches. J’étais servant de messe.

Quelle a été ta formation ?

J’ai fréquenté la maternelle à l’école publique du parc Repiqué, à Yaoundé. Par la suite, j’ai fréquenté l’école primaire publique de Bastos. En 1993, j’ai été accepté au Collège de la Retraite jusqu’à 1997. Par la suite, je suis allé au Lycée Mbala II où j’ai obtenu mon Bac [diplôme d’études secondaires] en 2000. Ensuite, j’ai poursuivi des études universitaires en Droit à l’université de Yaoundé II à Soa, une petite ville universitaire près de Yaoundé, jusqu’en 2004.

Quand et comment as-tu pris conscience de ton orientation sexuelle ?

A l’âge de 16 ans, en classe de seconde, le premier garçon de l’union de mes parents, en prenant la douche avec moi, me montrait comment on faisait une masturbation avec du savon. C’est en 1999, à l’âge de 17 ans, que tout a vraiment commencé : j’adorais le volley, j’ai été choisi comme le capitaine de mon équipe du collège. Ce qui me plaisait le plus, c’étaient ces attouchements affectifs entre mes co-équipiers et moi pendant les séances d’entrainement, les matchs avec d’autres équipes, mais plus encore lorsqu’on se retrouvait tous dans les vestiaires pour aller prendre une douche. Je ne comprenais rien, mais la vue de ces garçons nus, de leurs fesses et organes sexuels, me procurait du plaisir, une sensation qui m’était inconnue jusqu’alors et qui finissait par me rendre mal à l’aise.

J’avais une amie, connue en classe de troisième. Un samedi du mois de novembre 1999, en une période d’épreuves, elle est venue à la maison pour que nous révisions. Nous avons alors eu une relation sexuelle, puisque j’étais seul à la maison.

J’étais heureux en apparence mais très mal dans ma tête. Je ne savais pas pourquoi mais cette vie (hétérosexuelle) n’était pas la mienne. J’étais très différent de tous mes camarades de classe.

Une nuit, fin décembre 1999, j’ai fait la connaissance de « RB », un jeune garçon de mon quartier. Je ne me rappelle plus très bien, mais j’avais entendu dire par ma maman que la mère de ce dernier était triste, car son fils aimait les garçons, qu’il serait un « pédé », un « enfant du diable », un « démon ».

Cette même nuit, il m’a proposé d’aller boire un verre dans un bar et nous sommes devenus inséparables. Je ne sais pas pourquoi mais c’était plus fort que moi. J’aimais ses amis. Nous sortions et buvions avec eux.

Un samedi soir du mois de janvier 2000, après une soirée bien arrosée, j’ai finalement entretenu une relation sexuelle avec ce garçon.

Le lendemain, honteux, je n’ai plus voulu le revoir à cause de ce que j’entendais sur les rapports sexuels entre personnes de même sexe, de la « mort spirituelle après la mort charnelle », des saintes écritures bibliques, du Lévitique sur Sodome et Gomorrhe.

As-tu annoncé ton orientation sexuelle à ta famille ? Comment ont-ils réagi ?

Comme j’étais déjà très ami avec RB, mes parents ont commencé à me faire les reproches : « un chat ne marche qu’avec un chat », donc si je marchais avec un pédé, c’était que moi-même j’étais devenu pédé.

Un soir de juillet 2000, durant les préparatifs de mon anniversaire et de ma fin de l’examen du baccalauréat [diplôme d’études secondaires], ma mère a découvert un paquet de préservatifs et du gel lubrifiant dans mon sac. C’était la catastrophe. Elle m’a demandé ce qu’était ce lubrifiant. Je lui ai dit que j’étais homosexuel et que j’aimais les garçons.

Immédiatement, toute la famille a été au courant. Il n’était plus question de fêter mes 18 ans mais d’une réunion de famille. Mon père se demandait si j’avais manqué de quelque chose dans ma vie, s’il avait failli quelque part. J’avais honte, mon honneur était comme brisé. Le lien qui m’attachait à ma famille s’évanouissait; j’étais devenu la bête sauvage de la maison. Je reçus quelques coups de poings ce jour-là.

Au-delà de la douleur physique, j’avais le sentiment d’avoir déçu ma mère.

J’ai passé les deux jours qui suivaient sans manger et sans boire, enfermé dans ma chambre, par punition. Un soir, mon petit frère, le seul qui avait toujours su et qui ne me jugeait pas, est venu en cachette par la fenêtre de ma chambre où j’étais enfermée, me donner un morceau de poulet et de l’eau.

Mon père prévoyait de m’envoyer voir un guérisseur traditionnel de son village pour « ramener son fils, perdu » à la raison car Satan avait pris possession de lui.

Pourtant, moi, j’étais convaincu que je n’étais pas fou ni possédé. C’étaient eux qui ne voulaient pas comprendre la situation.

J’ai dû quitter le domicile familial à cause de ces tensions. Il a fallu du temps à ma famille pour accepter que cette orientation sexuelle puisse faire partie intégrante de moi. Après m’avoir vu militer intensément, mes parents l’ont enfin compris, au point que ma mère et mon frère me rejoindront plus tard dans mes activités associatives.

Quand et pourquoi es-tu devenu militant ?

L’isolement que j’ai vécu m’a permis de prendre du recul et réfléchir sur la vie. J’ai ainsi pris conscience qu’autant il m’était difficile de traverser cette période, autant cela était aussi difficile pour ma famille. J’avais le sentiment qu’il était important d’entreprendre un travail d’éducation autour de la question de l’homosexualité. Je n’avais rien à me reprocher, il fallait que ma famille sache qu’en dehors de ma sexualité, je n’étais pas différent, je n’avais pas changé. Autour de moi, d’autres personnes vivaient la même chose que moi. Nous n’avions rien demandé, et pourtant on souffrait du regard méprisant de la société, en particulier de nos proches. C’est pour cette raison que j’ai commencé mon militantisme.

J’ai connu et fréquenté l’association Alternatives Cameroun. En 2005, je me suis engagé avec eux : j’ai commencé à occuper la fonction de chargé de prévention en santé sexuelle et reproductive auprès de la communauté homosexuelle à Yaoundé. Par la suite, j’ai commencé à travailler aux côtés de Maître Alice NKOM, avocate, présidente de l’association ADEFHO, et du Dr Steave NEMANDE, à l’époque président de l’association Alternatives Cameroun.

En janvier 2009, après plusieurs cas de décès liés au VIH/sida dans la communauté homosexuelle à Yaoundé, nous avons décidé avec quelques amis de mettre en place une association à Yaoundé, dénommée ADEPEV (Association pour le développement et l’épanouissement des personnes vulnérables). J’en suis devenu le vice-président.

Suite à un désaccord avec le président sur l’administration décisionnelle de l’association, j’ai démissionné en début d’avril 2009 et j’ai créé CAMFAIDS (Cameroonian Foundation For Aids) en mai 2009 avec d’autres amis. Nous croyions qu’il était indispensable se monter une association qui promouvrait les droits à la santé des personnes homosexuelles dans la ville de Yaoundé avec un accent fort sur le plaidoyer. Ce que ne faisaient pas les autres associations de Yaoundé, plus préoccupées par le volet santé.

Comment as-tu rencontré Éric ?

J’ai connu Éric par le biais d’un ami, nous étions tous les deux militants au sein de l’association Alternatives Cameroun et également membres de l’association ADEPEV. Il m’a rejoint quand j’ai décidé de créer l’association CAMFAIDS. Nous avons travaillé ensemble jusqu’à son assassinat en juillet 2013. J’étais déjà en France.

Comment avez-vous deux décidé de fonder Camfaids ?

J’ai créé CAMFAIDS avec deux amis d’université : un ancien membre de l’association ADEPEV et un de mes meilleurs amis, actuellement en Belgique. Éric Ohena Lembembe, ma mère et mon petit frère m’ont également rejoint dès le début de la création de l’association.

Éric a été intéressé par ma vision. Nous avons ensuite été inséparables pour mettre CAMFAIDS en activité. Il a alors été le chargé de communication sur toutes les activités de CAMFAIDS.

Le nom de l’association provient du souhait d’orienter les activités sur la thématique santé sexuelle de la reproduction et la défense, la promotion des droits humains. Le nom CAMFAIDS est inspiré du sigle de l’ONG AMFAR (American Foundation for AIDS Research).

Quelles sont les plus grandes réalisations de CAMFAIDS quand tu étais au Cameroun ?

L’une des plus grandes réalisations dont je suis fier est la « Lettre ouverte au Président du Cameroun au sujet de la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre et la criminalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe au Cameroun », qu’ Éric et moi avions rédigée. Cette lettre documentait les cas de violations des droits des personnes LGBTI. Ces violations allaient à l’encontre des conventions que le Cameroun avait signées et ratifiées auprès des Nations Unies.

Une autre de mes satisfactions est le rapport envoyé aux Nations Unies pour l’Examen périodique universel des Nations Unies pour le Cameroun. Ce rapport a été élaboré en partenariat avec les organisations œuvrant sur les droits de l’homme au Cameroun et avec le soutien d’ILGA.

Enfin, CAMFAIDS a eu la chance de pouvoir documenter en collaboration avec les associations Alternatives Cameroun et ADEFHO, le rapport « Coupables par association » de Human Rights Watch (HRW). Ceci avec le soutien et l’aide technique de Neela Ghoshal, chercheuse à HRW.

Tout ce travail de communication extérieure aurait difficilement vu le jour sans le partenariat avec 76 Crimes. Ce partenariat a eu un fort succès. Il a été l’exemple pour d’autres militants d’Afrique qui ont pu dénoncer les violations des droits des LGBT dans leur pays respectifs, donnant ainsi de la visibilité à leurs actions sur le plan international. Parallèlement, ce travail a aidé à construire une stratégie de plaidoyer sur nos droits au travers des documents publiés que j’ai cité plus haut.

Quelles ont été tes plus grandes frayeurs en tant que militant ?

L’attaque physique par des homophobes de la Journée IDAHO organisée le 19 mai 2012 par Humanity First, Affirmative Action et CAMFAIDS était une de mes plus grandes frayeurs.

J’ai eu très peur pour la sécurité de nos bénéficiaires rassemblés en grand nombre à cette occasion.

A une autre occasion, nous étions allés au commissariat de Nkolndongo pour plaider la libération d’un bénéficiaire arrêté pour homosexualité. C’est alors que nous avons été séquestrés Éric et moi. Grâce à l’intervention de Me Michel Togué, nous avons été libérés.

Une autre frayeur : la mort d’Éric. Cela a été un bouleversement pour moi. Cela a été très éprouvant par rapport au lien d’amitié qui nous liait mais aussi effrayant car à ce moment précis, j’ai eu peur de perdre d’autres proches, d’autres militants. J’ai eu besoin de connaitre la vérité sur son assassinat et j’ai tout mis en place pour le faire. Il fallait une enquête judiciaire pour trouver les responsables et en finir avec le climat d’insécurité qui s’installait chez les militants.

Qu’est-ce qui t’a amené à décider de quitter le Cameroun ? Quelles menaces spécifiques as-tu reçu et quand ?

J’ai reçu plusieurs menaces, sms, coups de fil de personnes inconnues, des agressions verbales et même physiques, dans mon quartier. Par ailleurs, les cas de violations des droits des LGBT devenaient insupportables pour moi et je prenais position de plus en plus fermement, publiquement et devenait ainsi très visible. Si je ne quittais pas le Cameroun, je craignais d’être tout simplement emprisonné, voire assassiné.

Je ne peux pas en dire plus sur à ce sujet afin de protéger mes proches restés au Cameroun.

Comment s’est passé ton voyage jusqu’en France où tu as décidé de demander l’asile ? Qui a contribué à t’aider à prendre cette décision ?

La décision de quitter le Cameroun a été prise en accord avec Éric. Il était question de faire partir Éric en premier, étant donné qu’il recevait les mêmes menaces que moi, mais ce dernier avait des difficultés à obtenir un titre de voyage.

Pour les modalités de mon voyage, je ne pourrais pas en dire plus, car ce sont des informations qui pourront mettre certaines personnes en insécurité.

Qui t’a aidé à demander l’asile ?

En France, j’ai été orienté vers l’ARDHIS qui est une association pour demandeur d’asile étranger homosexuel sur Paris. Cette association m’a soutenu et aidé dans cette démarche.

Sur quelle base la France t’a-t-elle accordé l’asile ?

Sur la base de persécutions et menaces inhérentes à mon militantisme. J’ai pu obtenir le statut de réfugié et une carte de séjour pour une durée de 10 ans. Ce statut est accordé à l’issue de la procédure dite de « demande d’asile » à toute personne se sentant menacée dans son pays pour appartenance à un groupe minoritaire.

Combien de soutien est-ce que le gouvernement français va te fournir pendant l’asile ?

La France apporte pendant la procédure de demande d’asile, une assistance sociale, une logement pendant l’instruction du dossier et une aide en santé.

Qu’est-ce que se passera au bout de 10 ans, quand ta carte expirera ?

La carte de résident de 10 ans est renouvelable si mon retour au Cameroun est toujours susceptible de me mettre en danger à cause de mon militantisme.

Que comptes-tu faire maintenant ? Quels sont tes objectifs, travailler avec CAMFAIDS au Cameroun ?

Je compte vivre pleinement et en toute sécurité mon homosexualité. Je vais pouvoir me marier avec mon petit ami que je connais depuis un an et demi, travailler, m’intégrer en France. Ce pays qui m’a reconnu comme réfugié, œuvre pour la protection des personnes LGBT en les considérant comme des êtres humains à part entière et en protégeant leurs droits comme tout citoyen/résident sur son territoire.

Le mariage entre personnes de même sexe représente un symbole fort pour moi, militant des droits humains. Cela fait partie de mon combat : voir un jour les personnes LBGT célébrer leur union en toute sécurité en Afrique, particulièrement en Afrique Francophone où je suis né.

J’ai pu soutenir et aider à la restructuration de CAMFAIDS surtout après l’assassinat d’Éric. Maintenant que CAMFAIDS est bien organisée et structurée, j’ai démissionné de mon poste de président, occupé depuis 4 ans. Je souhaite à présent me mobiliser sur le militantisme LGBT en Afrique francophone pour un plaidoyer commun vers la dépénalisation de l’homosexualité et l’égalité des droits pour tous dans un monde sans discrimination ni stigmatisation.

Y a-t-il des activités que tu peux effectuer maintenant mais que tu ne pouvais pas faire au Cameroun ? Y a-t-il des activités que tu ne peux pas effectuer maintenant mais que tu pouvais faire au passé au Cameroun ?

Au Cameroun par exemple je ne pouvais pas me marier, vivre en toute sécurité avec un homme sans tenir compte du voisin, du regard de l’autre, et des menaces. Ce qui n’est toujours pas possible au Cameroun.

En France, cela est possible surtout dans les grandes villes, ou les droits sont protégés et où l’homophobie est interdite. Ici, ma position stratégique me permet d’avoir facilement accès aux partenaires financiers et techniques, proximité que je n’avais pas au Cameroun.

Cependant, je ne peux plus m’exprimer précisément sur la situation des violations des droits des personnes homosexuelles pour le Cameroun, vu que je vis en Europe, et ne suis plus en danger. Ce sont aux militants vivants au Cameroun à qui revient cette légitimité. C’est bien eux qui acceptent de prendre des risques pour les personnes LGBT au Cameroun. C’est la raison pour laquelle il est de notre devoir nous militants de la diaspora et leurs sympathisants de leur donner les moyens de faire le plaidoyer pour les droits des personnes LGBT.

Quel bilan fais-tu après ces 10 ans d’expérience en tant que militant ?

Je pense qu’avec le temps, les nombreux combats que nous avons menés, l’état camerounais est conscient de la mobilisation de la société civile camerounaise et internationale sur la défense des droits humains des LGBT. Mais concrètement, il n’y a pas d’actes politiques ou juridiques fortes permettant de protéger les LGBT au Cameroun et en Afrique en général. Le plus important reste à faire ; c’est-à-dire, militer pour le retrait des dispositions juridiques qui pénalisent la pratique homosexuelle et faire évoluer les mentalités de la société africaine.

Pour le moment, je trouve que les associations au Cameroun ne s’impliquent pas assez dans le plaidoyer des droits des LGBT mais beaucoup plus sur la santé/VIH/sida. Les activités de plaidoyer et de promotion de la santé doivent être menées ensemble.

De plus, ces associations dites LGBT sont le plus souvent des associations fréquentées par les Gays. Les lesbiennes et les transgenres ne sont que rarement impliqués et concernés. Le plaidoyer pour les droits des LGBT c’est aussi d’encourager les lesbiennes et les transgenres à mettre sur pied des associations où elles seront représentées. Ceci permettra d’obtenir des données sur ces personnes et alimentera un plaidoyer LGBT commun et non gay uniquement.

Dans un proche avenir, je souhaiterais impulser cette initiative en Afrique francophone.

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