Les médias à New Delhi ont rapporté que 778 cas ont été enregistrés et 587 personnes arrêtées en vertu de l’article 377 du Code pénal indien en 2014 selon les statistiques du Ministère des affaires domestiques. Ces statistiques ont été recueillies à partir d’un mois après le jugement en décembre 2013 lorsque la Cour suprême a invalidé le verdict de la Haute Cour de Delhi en 2009 qui avait décriminalisé l’homosexualité.
Le Deccan Herald a rapporté le jour du Nouvel An que ces chiffres ne fournissent pas toute l’histoire. Certains États, dont le Karnataka et le Bengale occidental n’ont pas encore fourni de statistiques aux organismes fédéraux. D’autres États n’ont pas fourni de données pour chaque mois de l’an dernier.
Les États, y compris le Gujarat et l’Andhra Pradesh ont fourni des données jusqu’en Octobre. L’État de Delhi, premier en importance avec 140 cas et 110 arrestations, a fourni des chiffres jusqu’en Septembre. L’Uttar Pradesh, en deuxième place avec 127 cas et 36 arrestations, a donné des informations pour seulement six mois.
Dans l’État de Haryana, 99 personnes ont été arrêtées, tandis que l’État du Maharashtra a mis 89 personnes en prison en vertu de l’article 377. L’État du Kerala a signalé 69 cas et 64 arrestations. Madhya Pradesh rapporte 64 cas et 48 arrestations.
La collecte de données au sujet de l’article 377 n’a commencé qu’en janvier 2014. Le Bureau national des donnés pour le crime a dit au qu’il a commencé à recueillir des données dans les statistiques mensuelles de la criminalité à partir de janvier 2014 et n’a pas de statistiques pour l’année précédente. Décrivant l’article 377 comme quelque chose qui enlève leur dignité, la vie privée et les droits, la communauté LGBT a demandé à la Cour suprême de l’Inde l’annulation de son jugement de rétablir l’article 377.
Le Herald rapporte que la communauté LGBT a également appelé au gouvernement d’abroger l’article 377 du Code pénal indien, mais le ministre d’État pour les affaires domestiques Haribhai Parathibhai Chaudhary a récemment déclaré au Parlement que le gouvernement n’a aucune « proposition préparée visant à abroger ou de modifier l’article 377 ».
Pingback: «Viol correctif» au Cameroun: 4 femmes, 5 violeurs, 0 enquêtes | 76 CRIMES
Pingback: «Viol correctif» au Cameroun: 4 femmes, 5 violeurs, 0 enquêtes | 76 Crimes en français