Par Jean-Jacques DISSOKE

Dans l’histoire de la lutte en faveur des droits LGBT au Cameroun, les gays et dans une moindre mesure les lesbiennes ont longtemps donné le la, avec pour corollaire une moindre représentation des personnes transgenres en position de leadership. Or, avec l’avènement du Réseau Indépendant Transgenre d’Afrique Centrale (RITAC), c’est désormais chose révolue.

Dans l’histoire de la lutte en faveur des droits LGBT en Afrique Centrale, les gays et dans une moindre mesure les lesbiennes ont longtemps donné le la, avec pour corollaire une moindre représentation des personnes transgenres en position de leadership. Or, avec l’avènement du Réseau Indépendant Transgenre d’Afrique Centrale (RITAC) dont le siège est au Cameroun, c’est désormais chose révolue.

En effet, la formation et le renforcement des capacités des personnes transgenres est maintenant à l’ordre du jour des priorités de l’agenda des communautés concernées, notamment en termes de techniques d’animation de réunions et d’organisation d’ateliers, d’où un séminaire de 2 jours qui s’est tenu ce mois-ci à Yaoundé, au Cameroun.

Les deux formateurs Jean Jacques Dissoke et Silvère Tchomnou ont dispensé leurs approches sur les techniques de participation et de mobilisation du public, tout en invitant les 10 dirigeants d’organisations présents à approfondir leur expertise afin d’être identifiés par les partenaires techniques et financiers pouvant accompagner les associations locales dans le développement de leurs activités.

Selon le coordonnateur de l’activité : « cette formation s’inscrit dans un processus visant à faire émerger les prochains grands leaders du plaidoyer transgenre en Afrique, afin que ce groupe puisse déployer davantage d’outils à l’avenir pour se faire entendre à l’échelle nationale, mais également globale ».